Aratika, atoll inconnu des voyagistes, loin des circuits touristiques, est sans doute le témoin de la Polynésie d’antan. 

Micro société perdue au milieu du Pacifique, les cent trente habitants permanents vivent comme jadis, avec pour seule touche de modernité, le téléphone portable (dénommé " Vini " , du nom du moineau local) qui ne marche pas toujours … Sur le motu principal, une seule route en cul de sac : environ 2 km de goudron, 3 de béton et le reste de piste en soupe de corail : on ne peut pas se perdre.

Le nouveau village s’organise autour du refuge anticyclonique, seul bâtiment en dur, capable d’accueillir la population en cas de tempête, de la poste, du restaurant et d’un des deux magasins de l’île. A deux pas, le port reçoit la visite de la goélette, tous les 15 jours, en provenance de Papeete. Tout ce qui se consomme sur l’île arrive, en vrac ou en container. Comme il n’y a pas de station service ici, l’essence s’achète par bidons … de 200 L ! 

Quel plaisir de pécher des poissons perroquets ou des rougets et de les faire griller sur un lit de corail. Oui, la Polynésie, c’est beau et bon !